L'agrégation des règles implicatives est conjonctive, signifiant que chaque règle impose une contrainte sur la sortie. La prise en compte de l'ensemble des contraintes se fait donc au moyen d'un opérateur d'intersection (t-norme). Si aucune règle ne s'applique, la sortie est l'ensemble flou universel, lorsqu'on ne sait rien toutes les valeurs de sorties sont également possibles.
Trois opérateurs d'implication sont disponibles :
L'opérateur Resher-Gaines n'est pas flou : la distribution de possibilité produite correspond au noyau des deux autres, Goguen et Gödel.
Les partitions des variables de sortie doivent être adaptées pour tenir compte du mode d'agrégation particulier aux règles implicatives. Nous proposons le concept de partition quasi forte (PQF) comme compromis entre interprétabilité et cohérence. En effet la PQF est dérivée d'une PFF, dont nous connaissons les avantages en terme d'interprétabilité, et les ensembles flous supplémentaires permettent d'assurer une intersection non vide lorsque plusieurs règles sont activées du fait de la multi-appartenance en entrée. Le figure 11 montre une PFF et la PQF équivalente.
Les règles implicatives offrent plusieurs avantages par rapport aux règles conjonctives :
Il est également possible d'en extraire une valeur précise par défuzzification. L'implémentation actuelle ne permet pas de paramétrer l'opérateur de défuzzification. Celui qui est appliqué par défaut est la Moyenne des maxima, qui correspond au milieu du noyau de la distribution.